La France est très active sur le marché des obligations climatiques. Sur les 694 milliards de dollars en cours au niveau mondial, 64 milliards de dollars ont été émis sur le marché français, relève une étude réalisée par la Climate Bonds Initiative (CBI) sur demande de la Banque HSBC. Cette performance fait de l’Hexagone le troisième émetteur mondial – après la Chine et les Etats-Unis – d’obligations finançant les actifs bas-carbone et d’adaptation au changement climatique. Au niveau européen, la France figure même première, se situant juste devant le Royaume-Uni. Dans le monde comme en France, plus des deux tiers du marché des obligations climatiques sont néanmoins concentrés dans le secteur des transports. Suivent les énergies renouvelables, pour lesquelles le plus grand émetteur d’obligations climatiques dans l’Hexagone est Engie, puis le bâtiment, l’industrie, l’agriculture et le secteur forestier. Mais le score français est encore meilleur si l’on prend en compte les seules obligations vertes stricto sensu : l’Hexagone décroche en effet – en volume – la deuxième place au niveau mondial et la première en Europe. Selon l’étude, le rythme de ces émissions est toutefois en baisse en 2015 et 2016, pour des raisons encore inconnues. Les entreprises portent ce marché, dont elles représentent presque 60%, suivies de loin par les banques (23%), puis les villes et les municipalités (10%) et les banques de développement.

En savoir plus